Pour Solange Helin-Villes
Strasbourg (en visioconférence) mercredi 16 février 2022
Par Pervenche Berès - Ancienne présidente de la délégation française PS du groupe SD
Il y a ceux qui agissent trop peu, trop tard.
Solange, elle, elle est partie trop tôt, trop vite, presque sans faire de bruit.
Elle n’aurait peut-être pas aimé que l’on parle tant d’elle, mais elle n’est plus là
pour nous convaincre de la marche à suivre grâce à ce gout de la réflexion et de
l’échange qu’elle pratiquait avec sa qualité d’écoute, ses talents et ses
convictions.
Solange, c’est une femme alors comment ne pas se souvenir de son élégance
naturelle, de sa classe, de son pas élancé, de son regard bleu qui vous parlait
droit dans les yeux, de son sourire, de sa voix, de sa gouaille.
Solange, c’est une femme de gauche, elle aimait sa famille politique en socialedémocrate
sans sectarisme mais avec exigence, attachant autant d’importance
aux idées qu’à la façon de faire de la politique, au fond qu’à la forme.
Solange, c’est une grande professionnelle, une femme libre, jamais courtisane,
toujours intègre, elle ne se laissait dicter son analyse, n’était impressionnée ni
par les politiques, ni par les journalistes. Elle avait, parce qu’elle lisait, savait
écouter, échanger, une grande liberté, le sens des situations, des rapports de
force. Ses analyses nourrit par sa curiosité intellectuelle vous obligeait. Travailler
avec elle, c’était travailler en terrain de confiance, avec quelqu’un de sur, toujours
prête à explorer de nouvelles propositions.
Avec elle, il n’y avait jamais de confusion des genres ce qui ne l’empêchait pas
de gouter l’échange autour d’un verre de vin et d’une bonne table.
Je sais la dream team qu’elle formait avec certains d’entre vous, l’esprit d’équipe
avec lequel elle travaillait au sein du groupe, alors à vous tous, à vous ses
collègues, à vous les élus et les journalistes qui avez eu la chance de la
connaitre, comme ancienne présidente de la DSF, et peut-être aussi au nom de
ceux qui ne sont plus au Parlement européen mais dont le travail a été porté par
elle, je vous adresse des pensées émues de soutien et d’amitiés.
Pour Solange Helin-Villes
Strasbourg (en visioconférence) mercredi 16 février 2022
Par Pervenche Berès - Ancienne présidente de la délégation française PS du groupe SD
Il y a ceux qui agissent trop peu, trop tard.
Solange, elle, elle est partie trop tôt, trop vite, presque sans faire de bruit.
Elle n’aurait peut-être pas aimé que l’on parle tant d’elle, mais elle n’est plus là
pour nous convaincre de la marche à suivre grâce à ce gout de la réflexion et de
l’échange qu’elle pratiquait avec sa qualité d’écoute, ses talents et ses
convictions.
Solange, c’est une femme alors comment ne pas se souvenir de son élégance
naturelle, de sa classe, de son pas élancé, de son regard bleu qui vous parlait
droit dans les yeux, de son sourire, de sa voix, de sa gouaille.
Solange, c’est une femme de gauche, elle aimait sa famille politique en socialedémocrate
sans sectarisme mais avec exigence, attachant autant d’importance
aux idées qu’à la façon de faire de la politique, au fond qu’à la forme.
Solange, c’est une grande professionnelle, une femme libre, jamais courtisane,
toujours intègre, elle ne se laissait dicter son analyse, n’était impressionnée ni
par les politiques, ni par les journalistes. Elle avait, parce qu’elle lisait, savait
écouter, échanger, une grande liberté, le sens des situations, des rapports de
force. Ses analyses nourrit par sa curiosité intellectuelle vous obligeait. Travailler
avec elle, c’était travailler en terrain de confiance, avec quelqu’un de sur, toujours
prête à explorer de nouvelles propositions.
Avec elle, il n’y avait jamais de confusion des genres ce qui ne l’empêchait pas
de gouter l’échange autour d’un verre de vin et d’une bonne table.
Je sais la dream team qu’elle formait avec certains d’entre vous, l’esprit d’équipe
avec lequel elle travaillait au sein du groupe, alors à vous tous, à vous ses
collègues, à vous les élus et les journalistes qui avez eu la chance de la
connaitre, comme ancienne présidente de la DSF, et peut-être aussi au nom de
ceux qui ne sont plus au Parlement européen mais dont le travail a été porté par
elle, je vous adresse des pensées émues de soutien et d’amitiés.