Bien que nos chemins ne se soient croisés qu’à quelques reprises, je me souviens très bien de Gjert, sa belle présence, son intelligence et sa bienveillance. C’est dans le cadre d’un congrès international à l’université de Tromsø fin novembre 1992 que je l’ai rencontré pour la première fois. J’étais alors doctorante, nerveuse de présenter les résultats naissants de mes travaux de thèse sur l’accent tonique néerlandais. Je me rappelle l’excellent accueil réservé au groupe restreint de phonologues présents à cette conférence (qui notons-le était principalement dédiée à la syntaxe germanique) et j’ai encore à l’esprit la gentillesse de Gjert. Cette expérience étrange d’une ville de Tromsø hivernale, aux trottoirs glissants, aux journées baignant dans la nuit, le goût « particulier » de l’aquavit que Gjert nous a fait déguster lors d’une sortie dans un café local, toutes ces sensations sont encore présentes en moi. Bien des années plus tard, je fus très agréablement surprise de retrouver Gjert parmi les membres de la communauté des Phonologues du Français Contemporain, à Paris. Cela a été une chance de le côtoyer encore à intervalles irréguliers.
Repose en paix, Gjert. J’adresse mes meilleures pensées à ta famille et tes proches, leur souhaitant bien du courage en ces moments difficiles.
Bien que nos chemins ne se soient croisés qu’à quelques reprises, je me souviens très bien de Gjert, sa belle présence, son intelligence et sa bienveillance. C’est dans le cadre d’un congrès international à l’université de Tromsø fin novembre 1992 que je l’ai rencontré pour la première fois. J’étais alors doctorante, nerveuse de présenter les résultats naissants de mes travaux de thèse sur l’accent tonique néerlandais. Je me rappelle l’excellent accueil réservé au groupe restreint de phonologues présents à cette conférence (qui notons-le était principalement dédiée à la syntaxe germanique) et j’ai encore à l’esprit la gentillesse de Gjert. Cette expérience étrange d’une ville de Tromsø hivernale, aux trottoirs glissants, aux journées baignant dans la nuit, le goût « particulier » de l’aquavit que Gjert nous a fait déguster lors d’une sortie dans un café local, toutes ces sensations sont encore présentes en moi. Bien des années plus tard, je fus très agréablement surprise de retrouver Gjert parmi les membres de la communauté des Phonologues du Français Contemporain, à Paris. Cela a été une chance de le côtoyer encore à intervalles irréguliers.
Repose en paix, Gjert. J’adresse mes meilleures pensées à ta famille et tes proches, leur souhaitant bien du courage en ces moments difficiles.